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Dans ce « tableau » de 1919 que sont Les Signes parmi nous, Ramuz peint un orage d’été qui fait croire à la fin du monde. En prévision de cette apocalypse lémanique, Caille, le colporteur biblique, répand une parole défaitiste. Mais le dernier mot appartient au couple de jeunes amoureux qu’anime une confiance toute humaine. Écrit à la fin de la Première Guerre mondiale, tandis que la grippe espagnole ajoute ses calamités aux malheurs du conflit, ce roman virtuose célèbre l’éternel recommencement de la vie.
 
Introduction de Gilles Philippe
 
Biographie
 
Charles-Ferdinand Ramuz est né en 1878 à Lausanne, il fait des études de Lettres puis s’installe pour dix ans (1904-1914) à Paris où il fréquente Charles-Albert Cingria, André Gide ou le peintre René Auberjonois. Il finalise  Aline (1905), écrit Jean-Luc persécuté (1909), Vie de Samuel Belet (1913).
 
En 1914, Ramuz, encore considéré comme un écrivain du terroir à Paris, revient en Suisse et s’installe dans les vignes du Lavaux. Il rédige le manifeste des Cahiers vaudois. Cette revue, autant que maison d’édition, réunit les créateurs majeurs de Suisse romande (Cingria, René Auberjonois, Gustave Roud), mais aussi Romain Rolland ou Paul Claudel. Les Cahiers  paraîtront jusqu’en 1919.
 
Son oeuvre, pétrie de pessimisme et de fatalisme, est une longue série de variations sur l’amour et la mort, seuls sujets vraiment dignes d’être traités, de l’aveu de Ramuz. Ses audaces stylistiques lui valent le reproche de mal écrire « exprès ». Mais il n'est de loin pas partagé par tous: dès 1924, Grasset publie les livres de Ramuz et lui assure ainsi un succès auprès des critiques et du public. Entre 1929 à 1931, il dirige la revue Aujourd’hui. Dans les dernières années de sa vie, il s’essaie également à des textes politiques et autobiographiques, avant de s’éteindre à Pully en 1947.
 
Son œuvre est aujourd’hui publiée dans la collection de la Pléiade.
 
 

Les signes parmi nous

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Dans ce « tableau » de 1919 que sont Les Signes parmi nous, Ramuz peint un orage d’été qui fait croire à la fin du monde. En prévision de cette apocalypse lémanique, Caille, le colporteur biblique, répand une parole défaitiste. Ma

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Auteur(s): Ramuz, C.F.

Editeur: Editions Zoé

Collection: C. F. RAMUZ

Année de Publication: 2020

Nombre de pages: 176

Langue: lang_fr

eISBN: 978-2-88927-851-0

Dans ce « tableau » de 1919 que sont Les Signes parmi nous, Ramuz peint un orage d’été qui fait croire à la fin du monde. En prévision de cette apocalypse lémanique, Caille, le colporteur biblique, répand une parole défaitiste. Ma
Dans ce « tableau » de 1919 que sont Les Signes parmi nous, Ramuz peint un orage d’été qui fait croire à la fin du monde. En prévision de cette apocalypse lémanique, Caille, le colporteur biblique, répand une parole défaitiste. Mais le dernier mot appartient au couple de jeunes amoureux qu’anime une confiance toute humaine. Écrit à la fin de la Première Guerre mondiale, tandis que la grippe espagnole ajoute ses calamités aux malheurs du conflit, ce roman virtuose célèbre l’éternel recommencement de la vie.
 
Introduction de Gilles Philippe
 
Biographie
 
Charles-Ferdinand Ramuz est né en 1878 à Lausanne, il fait des études de Lettres puis s’installe pour dix ans (1904-1914) à Paris où il fréquente Charles-Albert Cingria, André Gide ou le peintre René Auberjonois. Il finalise  Aline (1905), écrit Jean-Luc persécuté (1909), Vie de Samuel Belet (1913).
 
En 1914, Ramuz, encore considéré comme un écrivain du terroir à Paris, revient en Suisse et s’installe dans les vignes du Lavaux. Il rédige le manifeste des Cahiers vaudois. Cette revue, autant que maison d’édition, réunit les créateurs majeurs de Suisse romande (Cingria, René Auberjonois, Gustave Roud), mais aussi Romain Rolland ou Paul Claudel. Les Cahiers  paraîtront jusqu’en 1919.
 
Son oeuvre, pétrie de pessimisme et de fatalisme, est une longue série de variations sur l’amour et la mort, seuls sujets vraiment dignes d’être traités, de l’aveu de Ramuz. Ses audaces stylistiques lui valent le reproche de mal écrire « exprès ». Mais il n'est de loin pas partagé par tous: dès 1924, Grasset publie les livres de Ramuz et lui assure ainsi un succès auprès des critiques et du public. Entre 1929 à 1931, il dirige la revue Aujourd’hui. Dans les dernières années de sa vie, il s’essaie également à des textes politiques et autobiographiques, avant de s’éteindre à Pully en 1947.
 
Son œuvre est aujourd’hui publiée dans la collection de la Pléiade.
 
 

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